Need for Speed Underground 2, le test

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Un an tout juste après la sortie de Need for Speed Underground, EA remet ça avec le numéro 2. Toujours le même principe, course illégale nocturne, caisse que l’on peut tuner à fond, maniabilité très arcade et déluge de licences. Quelles sont les nouveautés pour ce nouvel opus, a-t-on droit à un véritable 2ème épisode ?

Cette fois la trame, bien que légère est plus palpable que dans le 1er épisode. En effet, notre personnage (qui n’est pas représenté) débarque à Bayview (sorte de Los Angeles) où il va devoir s’imposer parmi les Racers de la ville. Pour vous aider et vous coacher, une femme, répondant au doux nom de Rachel. Le scénario est exposé sous forme de petite bd narrée avec la représentation de Rachel, vous expliquant comment vous faire remarquer dans le milieu très fermé des street-racers.

Le mode Carrière

Contrairement ou mode Underground du 1er épisode, le mode carrière de NFSU2 n’est pas juste une interface où l’on choisit les différents modes de course. Ici, on est lâché dans Bayview avec une voiture de base pour commencer et un téléphone portable. Les différents conseils, mission spéciale, arrivages à la boutique, vous seront transmis par SMS. Sur la carte on voit les évènements et les boutiques que l’on a découvert.

Il y’a 5 types de boutiques différents, tout d’abord le ‘Car Lot’ où l’on se procure les voitures. Je dis ‘procurer’ car on les achète pas vraiment, elles se débloquent petit à petit et mis à part la voiture de base, c’est par les sponsors que l’on pourra avoir plusieurs voitures. Ensuite, les ‘Body Shop’, là où on achète toutes les pièces relatives à l’esthétisme et à la carrosserie de la voiture, il y a un vaste choix de pièces et on peut faire des voitures vraiment uniques et même parfois uniques dans leur laideur... Puis, le ‘Car Speciality Shop’. Boutique de pièces accessoires comme les néons, les vitres teintées, la sono pour pouvoir faire son gros jacky avec le son à donf… On passe maintenant au ‘Graphics Shop’ , vous pourrez y repeindre votre bolide ou mettre des autocollants, enfonçant le clou dans la personnalisation et dans la ‘beauferie’ (note de Babos : ou la beaufitude, c’est au choix). Et finalement le ‘Car Performance Shop’. Comme son nom l’indique, tout ce qui touche aux performances de la voiture se trouve ici. Mais même problème que dans NFSU1 les performances s’améliore par kits qui se débloquent au long du jeu (3 niveaux de kits par catégories) on se retrouve donc avec des voitures qui ont toutes les mêmes réglages sans pouvoir nuancer dans ce qu’on veut ajouter, on achète par kit, on installe et tout va mieux, même si on peut choisir les marques (vrai licence) des pièces ça n’ajoute rien mise à part dans l’immersion car les performances seront identiques. C’est dommage que l’on ait rien de plus complexe, cible ‘grand public’ oblige me direz-vous…

En ce qui concerne les différents challenges et autres épreuves du jeu on reste très proche du 1er opus. En effet on se ballade dans les rues de Bayview, à la recherche de courses, différents points montrant les challenges officiels qui s’affichent sur la carte. On peut en trouver d’autres cachés dans toutes la ville. Dans les différents challenges on retrouve les courses à l’ancienne à 4 dans la ville sur un circuit fermé, ou sur une portion (le plus rapide qui va du point A à B) et bon nombre de modes du 1er opus. Le ‘drift’, circuit où l’on marque des points en dérapant le plus possible, plus le dérapage est effectué rapidement et dure dans le temps et plus vous aurez de points, le but étant bien sûr d'en avoir plus que les autres. Le ‘dragster’, c’est une grande ligne droite où le devra faire preuve de dextérité au passage de vitesse pour pouvoir battre ses concurrents. Les ‘Street X’ est quant à lui un petit nouveau, c’est une course sur un petit circuit fermé qui ressemble au circuit de drift, sauf que la façon d’appréhender la conduite est totalement différente des courses normales. Ici, c’est plus du pilotage pur qu’une démonstration de ce qu’il y a sous le capot. On a le droit parfois à des championnats de 3 courses. Et si les challenges ne vous tentent pas, vous pourrez toujours défier les autres racers en pleine ville pour gagner des pépètes et de la réputation.

Donc pour finir le jeu il faudra remporter tout ce petit monde, sachant que la difficulté va bien évidemment crescendo (à noter parfois l’inégalité de difficulté dans certains challenges) et bien sur toujours upgrader sa voiture, comme pour la réputation, une note de style est attribuée. La durée de vie est assez honnête et au fur et à mesure on débloquera certaines parties de la ville.

Les licences

Je ne vais pas vous citer toutes les licences présentes dans le jeu pour la simple et bonne raison que pour la plupart d’entre nous certaines vous seront totalement inconnues, mais seul Dieu sait qu’elles sont nombreuses. Côté bagnole, on a droit aux citadines compactes (Peugeot 206, Ford Focus, Toyota Corolla, Nissan 240SX, Volkswagen Golf, Audi A3) à des coupés (Toyota Supra…ma préférée, Celica, Nissan Skyline, Mazda MX5…) et même au gros 4x4 (Cadillac Escalade, Hummer…) et j’en passe. Niveau sponsors et pièces détachées se sont aussi griffés des grands nom du tuning, on achètera le kit de N2O (boost) chez Nos, les gentes chez Momo, les chez Alpine… il y’a vraiment tout. Et sans être un fin connaisseur, tout le monde appréciera cette débauche de licences. Et cela permet entre autres d’encore mieux noter la différence entre avant après tuning… Sans vraiment apporter d’énormes différences, le soucis du détail va encore plus loin que dans le 1er opus (plus d’autocollants, sponsors, couleurs...)

Techniquement

Le jeu est superbement bien réalisé, les graphismes sont splendide, bien détaillés, la ville est grande et bien modélisé, les décors sont variés (on passe du centre ville, ou quartier résidentielle et chique de la colline, l’aéroport…) et les décors du fond on eu une attention particulière (il y a très peu de clipping quand on est sur la colline et qu’on regarde les gratte-ciels dans le fond animés et détaillés, c’est assez rare). Par contre il fait toujours nuit, et même si c’est le concept qui veux, c’est assez relou. Les conditions météos changent parfois et on a souvent le droit à des giboulées qui mouillent l’écran. Les rues, bien que plutôt belle, sont mortellement vides, pas un passant ou un badaud, il y a quelque voiture (très mal modélisé pour le coup), mais on ne peut pas dire qu’on soit stressé par un trafic dense. L’animation se marie très bien avec les graphismes et les traînées de lumière quand vous conduisez à fond sont de plus belle effet. Selon votre config le jeu suis plus ou moins, mais pas mal d’option sont paramétrable pour une meilleure fluidité.
En ce qui concerne la bande-son on a toujours le droit à se mélange de rap et de métal qui ne plaira pas à tout le monde même si les morceaux sont bien choisi et se marient bien avec l’action. Ceci dit rien ne vous empêche de les couper.

Le mot de la fin

Oui..je donne la même pour le premier opus en son temps, je reconnais avoir été peut-être un brin généreux car cet épisode, plus abouti mérite bien sa note. EA nous a sorti son épisode annuel (à Noël) de Need For Speed, et a décidé de continuer dans le concept Underground. Mais nouvel épisode ne rime pas nécessairement avec nouveauté, et mise à part l’introduction de la ville et d’une dimension plus large, on a droit à peu de choses près au même jeu, on aurait aimé se frotter aux forces de l’ordre par exemple…Bref ce Need For Speed Underground 2 est plus un NFSU 2004, ce qui est déjà pas mal. Les qualités sont là, immersion, tuning, bonne réalisation et gameplay quand même assez sympa.