Rome Total War, le test

1 year 202

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Tous les deux ans, et pour le plus grand bonheur des fins stratèges que nous sommes, les coyotes de Creative Assembly nous concoctent un nouvel épisode de la série Total War. Après les samouraïs de Shogun en 2000, les gueux de Medieval en 2002, voici donc venu le règne des légionnaires avec Rome Total War.


Pour ceux qui découvriraient la série, sachez que la particularité de ce jeu est d’être divisé en deux parties bien distinctes. Un premier aspect gestion sur plateau et un second dédié aux batailles 3D en temps réel. Pour comprendre l’aspect gestion sur plateau, une petite comparaison avec Civilization est tout indiquée et m’évite bien des tracas. Sur une carte en 3D (mais sans possibilité de faire pivoter la caméra) représentant l’Europe, vous développerez vos villes, fixerez les taux d’imposition, entrerez en négociations avec les autres factions, construirez vos armées et les déplacerez…bref du classique. Mais lorsque deux armées ennemies se croisent sur la carte, vous vous retrouvez par la magie de la technologie au cœur de l’action. Là, tout est en 3D. Vous pourrez alors admirer vos beaux légionnaires empaler du gaulois ou c’est selon, les voir détalés comme des lopettes à la première charge ennemie.


La campagne solo


L’intérêt premier de Rome Total War est la campagne solo dite campagne impériale. Des guerres punique qui ravagèrent Carthage vers 270 av. JC à la mort d’Auguste, premier empereur de Rome trois siècles plus tard, vous tenterez tant bien que mal de régner sur le monde. Précisons qu’à cette époque Rome est une République dirigée par le Sénat, représenté dans le jeu par la faction SPQR (Senatus Populusque Romanus, le Sénat et le Peuple Romain). Et c’est de ce Sénat que vous allez devoir vous emparer et vous faire sacrer empereur. Mais avant d’en arriver là, vous allez devoir dans un premier temps vous occuper de ces hordes de barbares qui pullulent à travers toute l’Europe et l’Afrique du Nord et de plus, passer maître dans l’art de la gestion.


Pour cela vous avez au départ le choix entre 3 factions romaines, les Julii au nord de l’Italie, les Brutii au centre et les Scipii au sud, à cheval entre la Sicile et le continent. Ces 3 factions vous offrent grosso modo le même capital de départ, 4 personnages et 2 provinces matérialisées par 2 villes. Rapidement, vous devrez vous faire bien voir de la part du Sénat et du peuple Romain. Commencera alors une série de missions ordonnées par le Sénat qui consistera la plupart du temps à imposer des blocus ou prendre une province barbare. De cette façon, même le plus timoré d’entre vous sera obligé de développer son armée et de casser du gaulois, du germain ou du breton.


On gère, on gère…


L’aspect gestion se déroule sur une carte en 3D, comparable à un jeu de plateau tel Risk. Les unités présentes sur la map sont bien détaillées et zouliment animées, tout comme les villes sur lesquelles on peut zoomer pour les voir en 3D intégrale, comme lors des batailles. On retrouvera aussi sur cette carte les ponts, les rivières, les routes, les montagnes qui influenceront non seulement vos déplacements mais aussi vos batailles. Les villes sont les centres de production, avec construction de bâtiments pour la construction d’unité, pour le bonheur de la plèbe, pour le commerce, pour l’agriculture, etc. Tout cela passe bien évidemment par trouver un bon équilibre entre taux d’imposition, bénéfices, et bonheur des habitants. Habitants, qui se révolteront volontiers, en particulier dans les provinces étrangères.


Les constructions et les armées évoluent au tour par tour et vous verrez les saisons alternées au fur et à mesure de ces derniers. Avec une conséquence directe sur le gameplay : les conditions climatiques avec la neige qui peut ralentir vos troupes dans ses évolutions ou des tempêtes qui peuvent couler vos navires. Mais la gestion, c’est aussi celle, et non des moindres, de votre lignée. Vous incarnez avant tout une famille, avec son arbre généalogique, ses gouverneurs, ses généraux, son chef de clan et son héritier.


Tout ce petit monde se multiplie avec le temps, certains meurent bien sur, d’autres arrivent par le biais de mariages ou de naissances et chacun aura son rôle dans la vie politique ou militaire de votre faction. Tout en sachant qu’une armée sans général et une ville sans gouverneur ne valent pas grand-chose, la gestion de votre famille passe avant tout. Avec tous ces aspects à gérer, RTW n’en reste pas moins facile de prise en main avec des conseils permanents pour ceux qui le désirent, un Prologue-tutoriel fort bien réalisé, et surtout une possibilité d’autogérer l’ensemble des constructions, recrutement par l’IA.


Force et honneur !


Les batailles se déroulent dorénavant en 3D intégrale, contrairement aux 2 précédents volets. Et force est de constater qu’on en a plein la vue. Les unités sont admirablement modélisées et placer la caméra au centre entre 2 camps qui vont se rentrer dedans est un vrai régal, pour les oreilles et pour les mirettes. L’environnement n’est pas en reste non plus avec une végétation, des effets météos et surtout des villes criantes de vérités, avec ses remparts, ses maisons, ses monuments… L’aspect stratégique de RTW est dans la lignée de ses ancêtres avec un général qui aura toute son importance, des contraintes liées au terrain, un moral des troupes et des unités variées ayant évidemment chacune leurs faiblesses. Il y’a aussi quelques défauts à relever au niveau de l’IA, la traversée de ponts ou des portes de villes restent assez laborieux, le pathfinfing est parfois troublant mais dans l’ensemble, tout est parfaitement réussi. Quoique j’oublais peut-être les batailles navales, qui pour le coup sont assez décevantes puisqu’elles s’effectuent en résolution automatique. D’ailleurs, tout comme vous pouvez passer en autogestion, vous pouvez aussi zapper les batailles si ce n’est pas votre tasse de chocolat nesquik. Ce qui s’avère bien pratique en plus lorsque vous en êtes à votre 74ème bataille de la partie et que vos forces sont largement supérieures en nombre.


Veni, vidi, et j’en veux encore !


Riche, profond, intéressant, avec une durée de vie déjà grande mais allongée par les modes batailles hisotiques et multi, Rome Total War s’avère très réussi et réjouira indéniablement la plèbe. Et bonne nouvelle pour les fans de la série, tout comme les deux précédents opus, RTW aura sûrement lui aussi doit à son addon dans les prochains mois.



Réalisation :

8

Jouabilité :

7.5

Intérêt :

8

- Durée de vie
- 2 aspects réussis
- le meilleur de la série
Les MOINS
 L'IA/pathfinding parfois troublants
- Le mutli légèrement limité


Posté le 05/11/2004
par Babos

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