Test : To Hell With The Ugly : quand ARTE relit Boris Vian

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En 1946, Boris Vian rédige L’Écume des jours à une vitesse folle. Il a soif de reconnaissance littéraire. Jazzer au Caveau des Lorientais et côtoyer des intellectuels de premier plan, comme Raymond Queneau, Jean-Paul Sartre ou Simone de Beauvoir ne lui suffit plus. Hélas, malgré le soutien de ses estimés confrères, L’Écume se casse les dents au Prix de la Pléaide, sur lequel Vian comptait beaucoup pour se faire connaître. Qu’à cela ne tienne. 1946 marque aussi l’essor des romans noirs américains sur les étals français, tout chargés de sang et de stupre qu’ils sont. Le Prince du Tabou adopte le pseudonyme de Vernon Sullivan, vrai-faux auteur anglophone dont il affirme traduire les oeuvres. Habile stratagème. Ce nom de plume lui permet de pasticher à loisir le genre policier sans souffrir de critiques pour atteinte aux bonnes mœurs parisiennes. Ainsi s’écrit Et on tuera tous les affreux, dont le studio angoumoisin La Poule Noire propose une adaptation en jeu d’aventure soutenue par ARTE, devenue, pour le marché international, To Hell With The Ugly.
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